Il n’y a pas longtemps j’ai lu un article sur les 10 tendances les plus populaires sur les réseaux pour 2025, et une m’a particulièrement marquée: l’authenticité.
Pour être authentique, voici la vérité:
la boutique que j’ai passée plus que 4 ans à bâtir est en danger de fermer. J’ai tout fait pour la maintenir à flot. Alors que 2025 commence, c’est ma dernière tentative…
Comme beaucoup d’entre vous—surtout les mamans qui retournent au travail après un congé de maternité—je réfléchis. J’en ai parlé avec mes proches, et j’ai dû admettre que le stress permanent, le burnout, et la pression constante pour garder cette boutique ouverte ont fini par éclipser la joie que j’y trouvais autrefois.
Mais, pendant un repas de fête, la mère d’une amie m’a rappelé que j’adore écrire. Ça a toujours été une passion. Mais écrire sur quoi?
Puis, une nuit à 4h du matin, en pleine quinte de toux (merci, ma kid de 7 ans!), j’ai eu une révélation: il y a encore des gens qui aiment lire. Et peut-être que moi aussi, j’ai des choses à dire.
Je le fais déjà tous les jours avec mes clientes régulières en boutique : on parle de maternité, des conjoints, des carrières, de la vie—l’acceptation du corps, la parentalité, la croissance personnelle…
Vous vous demandez peut-être: qui lance un blog en 2025 ? Surtout une petite commerçante, sur une rue tranquille, en plein hiver…
Je devrais passer mon temps à faire des TikToks, des reels, ou à danser dans ma cuisine. Peut-être que je devrais aussi vous montrer mes beaux produits, parfaitement mis en scène. Ou offrir des concours ou des cadeaux aux influenceuses qui partageraient des photos de leurs adorables bébés en me taguant sans arrêt pendant une semaine, juste pour gagner dix nouvelles abonnées.
Est-ce que quelqu’un finirait par acheter quelque chose? Peut-être. Peut-être pas. Merci aux algorithmes! Les réseaux sociaux, c’est épuisant (tiens, ça ferait un autre sujet de blog !).
Aujourd’hui, on est bombardé d’images en permanence. Et si on revenait à l’essentiel: les mots?
Quand j’ai ouvert NouLuv, c’était ça, ma vision : créer une communauté—proche ou éloignée—pour partager, échanger, pleurer ensemble, et rendre la vie des parents un peu plus douce, chacun à sa manière.
Alors, nous y voilà. Est-ce qu’on peut sauver cette boutique, ensemble?